La fusion de la génétique et de l’intelligence artificielle a donné naissance à une nouvelle forme d’art : la BioArt. Des œuvres d’art vivantes, dynamiques et adaptatives sont créées en combinant des manipulations génétiques avec des algorithmes d’IA.
La BioArt utilise des organismes génétiquement modifiés, contrôlés par l’IA, pour créer des œuvres d’art vivantes. Un exemple de cela est celui des bactéries bioluminescentes, capables de réagir en temps réel aux changements de l’environnement. Ces organismes peuvent être programmés pour produire différentes couleurs et motifs en fonction de stimuli externes tels que la lumière, la température ou même le contact humain.
Nature décrit dans un article comment artistes et scientifiques collaborent pour créer de telles œuvres d’art vivantes. Des projets comme celui-ci nous invitent à redéfinir les frontières entre la vie et l’art, ouvrant ainsi des perspectives passionnantes pour l’avenir de l’art.
Un projet célèbre d’Eduardo Kac, intitulé « Genesis », explore la relation entre l’homme, la machine et la nature à l’aide d’organismes génétiquement modifiés et de technologies interactives. De telles œuvres offrent non seulement un plaisir esthétique, mais aussi une réflexion approfondie sur les implications éthiques et philosophiques de nos avancées technologiques.
Sources :
- Nature, « The Intersection of Art and Biology »
- Wired, « BioArt: When Artists Play with Genetics »
- ScienceDirect, « Genetics and AI in Modern Art »